Les aspirations pour plus d’égalité au sein de la famille se heurtent à des structures non adaptées et à des modes de vie en constante évolution. Afin que les femmes et les hommes aient les mêmes possibilités d’exercer une activité professionnelle quel que soit leur modèle familial, la conciliation entre vies professionnelle et privée doit être facilitée. Cela peut se faire entre autres par la création de conditions favorables à la famille, telles que des structures d’accueil extrafamilial en nombre suffisant, de bonne qualité et à un prix abordable. La répartition des tâches domestiques et familiales doit être mieux équilibrée entre les sexes, avec une participation accrue des hommes au travail non rémunéré. Les formes d’emplois flexibles et la possibilité d’avoir une activité à temps partiel économiquement viable et fiscalement neutre pour les deux sexes participent à offrir des conditions-cadres à la conciliation. Les femmes, qui sont encore plus nombreuses à renoncer à un emploi pour se consacrer à leur famille, pourront ainsi avoir le choix d’exercer une activité professionnelle ou d’augmenter leur taux d’occupation et par conséquent atteindre une plus grande autonomie économique.
Les décisions prises en matière de conciliation entre vie professionnelle et vie privée ont un impact important sur les prestations de retraite, en particulier sur le montant des rentes des femmes.